Nouvelle-Aquitaine

Laure Subreville

Né⋅e en 1993

Vit et travaille à Bordeaux et Lyon

Diplômée de l’école des beaux-arts de Bordeaux en 2017, Laure Subreville a passé une année au Pavillon, résidence de création internationale à Bordeaux en 2018. Elle a pu travailler avec Ange Leccia et développer un projet singulier autour d’un premier collectif d’hommes pratiquants la lutte, Le printemps et L’été. Laure Subreville a ensuite poursuivi son travail dans le cadre de deux résidences en Nouvelle-Aquitaine. Le programme « Artiste en entreprise » lui a permis de tourner dans un atelier d’affûtage, Durousseau Outils Coupants, à Cenon et de produire le film Jean-Baptiste. Elle a ensuite intégré la résidence itinérante <3 avec son projet Plein air et exposé son travail au Confort Moderne à Poitiers, à LACS & LaVitrine à Limoges et à la Fabrique Pola à Bordeaux. Les enjeux sociaux, ethnologiques et politiques sont devenus majeurs dans les vidéos de l’artiste et constituent aujourd’hui le fondement de son travail.

Après plusieurs court-métrages liés par la forte présence de la musique, tels que Fortuna (2020), soutenu par la bourse de soutien aux artistes face à la crise, du Frac Nouvelle-Aquitaine Meca et l’aide à la création de la Drac, ou Artémis (2022), en duo avec l’artiste Christophe Doucet, l’agence Sens commun à Lormont et l’IME de Lesperon, Laure Subreville a réalisé son premier documentaire, un projet d’envergure en Guyane française qui a vu le jour en mai 2022, Camopi One, centré autour de questions musicales et ethnologiques avec la communauté Wayãpi dans le village de Camopi, sur le fleuve Oyapock. Ce projet est issu d’un partenariat avec l’ensemble Variances (musiques contemporaines), Thierry Pécou (compositeur), le Parc amazonien, Massala production et l’ethnomusicologue Jean-Michel Beaudet.

Aujourd’hui, elle poursuit ses recherches à travers plusieurs films en cours d’écriture ou de production : Parlez-moi d’amour, un court-métrage documentaire avec des résidents d’Ehpad, Crique Diamant, un autre court-métrage, toujours en Guyane, soutenu par Normandie Images, ou encore The Loves of Æneas, autour de l’opéra de H. Purcell, avec l’ensemble Les Argonautes et Massala. Ce dernier fait l’objet d’une acquisition par le Frac Nouvelle-Aquitaine Meca et sortira en octobre 2023.

© Adagp, Paris