Geneviève Martin
Née en 1939 et décédée en 2023
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Toucher les limites de la peinture en lui donnant une épaisseur, un poids, un relief, et toucher les limites de la sculpture en lui donnant une matérialité (couleur / recouvrement) dont les fondements sont dans la peinture.
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Toucher les limites de la représentation (vers l'abstraction) donne un sentiment de perte , d'impuissance : la recherche des "formes élémentaires" est peut-être pour moi une façon de "représenter". Garder ouverte l'interprétation : tout est possible. Mais pour cela la forme doit être contraignante.
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Élaborer une sorte d'écriture mélangeant formes élémentaires et lettres, de l'ordre d'un rébus énigmatique.
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Complexifier le travail d'écriture en lui donnant à travers sa fonction de représentation, un rôle de l'ordre du concept (nommer quelqu'un n'est-ce pas déjà faire son portrait ?). Cf les grands panneaux à partir du prénom de Taslima Nasreen ou ceux des femmes d'Alexandrie.
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Difficulté : à partir d'une émotion forte, élaborer une syntaxe formelle très construite et synthétisée. Pour cela, mettre en place une combinatoire de matières, de couleurs, de formes élémentaires et de lettres, qui a peut-être à voir avec la composition musicale.
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Dans cette combinatoire, introduire l'image photo de façon homéopathique, si besoin est, dans certaines installations, pour lui redonner un peu de "majesté' (en réaction à l'inflation actuelle de l'image photo vers toujours plus de trivialité).
Geneviève Martin