
Soleil cou coupé
Exposition en écho avec la Biennale internationale design Saint-Étienne 2025
Avec : Fabien Zocco, Momoko Seto, Florent Meng, Kiti Kurarova, Minjung Kim, Rémy Jacquier, Jeanne Gort et Ludovic Bernhardt
Commissariat : Vincent Gobber
L’exposition Soleil cou coupé nous invite à examiner les potentialités et les défis liés aux avancées technologiques de l’intelligence artificielle. Le titre de l’exposition rend hommage aux poètes Apollinaire et Césaire : le langage est le fil conducteur d’interprétation des œuvres. A l’ère de l’IA, l’exposition se veut le point de départ d’une réflexion sur l’évolution de la création artistique.
À mesure que les intelligences génératives de textes, d’images et de sons intègrent notre quotidien, nos perceptions et nos méthodes de création évoluent. Face aux débats, l’exposition accueille les points de vue des artistes. En s’appropriant les outils numériques les plus récents et en s’ouvrant à leurs influences, les artistes restent fidèles à une longue tradition d’expérimentation et de détournement. Pourtant l’IA, qui repose sur des principes informatiques tels que la calculabilité, l’efficacité et la probabilité, paraît en contradiction avec l’incertitude nécessaire au travail de création artistique.
À travers un panel d’œuvres parfois réalisées grâce à un très haut niveau de technicité, mais dont la sophistication n’apparaît pas immédiatement au spectateur, les artistes interrogent le rôle de l’auteur dans une création assistée par la machine, la capacité de l’individu à résister à la standardisation et l’équilibre entre progrès technologique et préservation des ressources de notre écosystème.
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Visites commentées les samedis 31 mai et 28 juin, à 15h30 (5€)