Sur les bords 4
Quels espaces nous reste-t-il pour nous rassembler ? Le week-end de performances Sur les bords arrive les 12 et 13 juin pour une quatrième édition reportée et pensée sur deux après-midis dans les espaces du théâtre et aux alentours. Sur les bords continue de jouer avec l’esprit qui a fait le succès de ses premières éditions : expérimenter différents rapports aux œuvres. Construit et pensé depuis le point de vue de celle ou celui qui reçoit, plaçant au centre la relation à l’œuvre, ce week-end de juin adresse plusieurs questions. Quels espaces peut-on créer pour que l’imaginaire continue de s’échapper ? Comment l’imaginaire peut-il nourrir nos réalités contraintes ?
Pouvons-nous inventer des lieux où se retrouver ? Les œuvres invitées sont aussi bien des foyers autour desquels on se retrouve, des espaces dans lesquels on se rassemble que des formes qui s’appréhendent en marchant ou en déambulant. Les pièces invitées font appel à ce qui habituellement échappe, à ce qui est hors-champs. Elles nous invitent à déployer nos perceptions et notre imaginaire. Pour cette édition, nous accueillons deux créations, Grandeur Nature d’Anne-Sophie Turion, qui se récrée dans chaque ville où elle joue en passant un mois à arpenter le territoire, et Le chant du Psychophone d’Antonia Baehr, un rendez-vous en tête à tête pour reprendre contact tout en gardant ses distances !