Meet-up Auvergne-Rhône-Alpes 2025
Initié par Documents d'artistes Provence-Alpes-Côte d’Azur, Meet-Up est une programmation annuelle de visites d’ateliers portée aujourd'hui aussi à l'échelle du Réseau documents d’artistes et organisée par l’ensemble des Documents d’artistes à l’adresse de professionnel·les français·es et étranger·ères. Ces voyages de prospection sont conçus pour privilégier les échanges professionnels et favoriser la connaissance du travail des artistes ainsi que la découverte des scènes artistiques territoriales.
Cette session à Lyon du 18 au 20 novembre 2025, est organisée par Documents d’artistes Auvergne-Rhône-Alpes, avec le soutien du Réseau documents d’artistes.
Documents d'artistes Auvergne-Rhône-Alpes
Depuis 2010, Documents d’artistes Auvergne-Rhône-Alpes développe le fonds documentaire en ligne dda-auvergnerhonealpes.org consacré au travail d'artistes plasticien·nes et designer·euses du territoire. Outil de connaissance de la création contemporaine, le site représente les œuvres de plus de 120 artistes, s’enrichissant chaque année de nouvelles publications numériques accessibles à tous publics. Le travail d’édition web se complète d’actions de diffusion, de communication et d’accompagnement professionnel des artistes dans la durée.
Programme
— Mardi 18 novembre
Sarah Sandler
Née en 1983
Vit et travaille à Lyon
hello@sarahsandler.com
Sarah Sandler est une artiste/chercheuse, curatrice et professeure. Son travail explore les liens entre environnementalisme, sciences humaines et technologie, examinant comment l’évolution de l’histoire environnementale influence nos perceptions et nos interactions avec le monde vivant.
Travaillant sur différents supports et s’inspirant de perspectives féministes, elle étudie les liens entre les histoires régionales, les relations interespèces et les pratiques coloniales et extractives. Son approche sensorielle et intuitive remet en question les logiques binaires hégémoniques et favorise des écologies alternatives privilégiant l’harmonie, la cohabitation et des avenirs multiples.
Sa pratique invite à une réflexion sur notre lien profond avec nos écosystèmes, en mettant l’accent sur le renouvellement des sensibilités et des formes génératives de conscience écologique.
● 9h30 - Atelier SUMO
Julie Kieffer
Née en 1989
Vit et travaille à Lyon
kieffer-julie@live.fr
Protéiforme, la pratique artistique de Julie Kieffer explore, à travers sculptures, dessins, photographies et installations, la nature les paysages. Ses œuvres, souvent perçues comme des images aplaties, créent des espaces où se mêlent objets réels et fictifs, générant de nouveaux récits. Ancrant ses créations dans l’architecture et le temps, alternant entre des moments de travail solitaire et des expériences collectives, elle adopte une approche organique, métaphore du jardin, transformant sensiblement les lieux qu’elle investit. Son travail repose sur une sélection minutieuse de matières aux qualités plastiques variées, qu’elle assemble, moule ou modèle. Fascinée par le mouvement et son absence, elle intègre des éléments issus du sport et engage son propre corps dans le processus sculptural. Ses œuvres évoluent au contact de l’espace, entre construction et circulation, calme et tension.
Texte de Leïla Couradin
● 10h30 - Atelier SUMO
Bronze, sangles, linoléum damier et peinture fuschia
Laure Subreville
Née en 1993
Vit et travaille à Lyon
laure.subreville@gmail.com
Diplômée de l’École des beaux-arts de Bordeaux en 2017, Laure Subreville a passé une année au Pavillon, résidence de création internationale à Bordeaux en 2018. Elle a pu travailler avec Ange Leccia et développer un projet singulier autour d’un premier collectif d’hommes pratiquants la lutte, Le printemps et L’été. Les enjeux sociaux, ethnologiques et politiques sont devenus majeurs dans ses vidéos et constituent aujourd’hui le fondement de son travail.
Après plusieurs court-métrages liés par la forte présence de la musique, tels que Fortuna (2020), ou Artémis (2022), Laure Subreville a réalisé son premier documentaire, un projet d’envergure en Guyane française, Camopi One, centré autour de questions musicales et ethnologiques avec la communauté Wayãpi dans le village de Camopi, sur le fleuve Oyapock.
Aujourd’hui, elle poursuit ses recherches : Parlez-moi d’amour, un court-métrage documentaire avec des résidents d’Ehpad, Crique Diamant, un autre court-métrage, toujours en Guyane, ou encore The Loves of Æneas, autour de l’opéra de H. Purcell, avec l’ensemble Les Argonautes et Massala.
● 13h30 - Espace Montebello
● 14h30 - Espace Montebello
Visite
KOMMET / ESPACE MONTEBELLO
Exposition With Love, Alice Marie Martin, commissariat Émilie d'Ornano
Matt Coco
Née en 1974
Vit et travaille à Lyon
mattcoco@wanadoo.fr
Je conduis une recherche ouverte dans différents champs de l’installation, qui emprunte à d’autres disciplines leurs lexiques, procédés et formes. D’abord attirée par une matière, un lieu ou un événement, je développe une expérimentation en constante évolution, prenant temporairement forme au moment de l’exposition.
Mon travail se positionne également en réponse au lieu qui le reçoit. Je m’imprègne de l’histoire du site, de ses caractéristiques acoustiques, géologiques ou architecturales, afin d’y trouver le matériau qui va modeler de nouvelles pièces ou réactualiser de plus anciennes. Je cherche à établir une relation paysage / langage et je m’interroge sur la manière dont le contexte peut générer un type d’écriture, un ensemble de codes communicationnels ou de représentations spatiales.
● 15h15 - L'Usine à Gaz
Le Gentil Garçon
Né en 1998
Vit et travaille à Lyon
legentilgarcon2@gmail.com
Le Gentil Garçon est né en 1998 par sa seule volonté. Il vit et travaille à Lyon mais n’a pas pour autant, à ma connaissance, réalisé de sculptures en quenelle ni de peintures en cervelle de canut. Toutefois cela pourrait bien être le cas au regard de l’éclectisme de sa production, tant du point de vue des thématiques abordées, des moyens mis en œuvre, que des savoirs et des références convoquées. Poussé par la curiosité, il ressent en effet dans son art l’impérieuse nécessité de faire chaque chose pour la première et la dernière fois. Sa pratique artistique s’appuie néanmoins principalement sur la sculpture et sur la vidéo, elle vise d’ailleurs parfois à articuler ces deux médiums. Il développe également depuis 2006 une pratique de l’art pensé pour l’espace public.
● 17h - Atelier de l'artiste
1% artistique lié aux bâtiments Maison Climat Planète et OSUG-D, Université Grenoble Alpes, Saint-Martin d'Hères, 2018
Perrine Lacroix
Née en 1967
Vit et travaille à Lyon
perrinelacroix6@gmail.com
Depuis plus d’une vingtaine d’années, Perrine Lacroix développe une œuvre protéiforme. L’installation, la vidéo et la photographie constituent la base de son langage plastique. S’intéressant aux architectures et aux constructions, elle explore les relations entre extérieur et intérieur, achevé et inachevé, vide et plein. De la maquette grandeur nature à l’installation interactive, elle brouille les codes de perception traditionnels de l’architecture et s’intéresse tout particulièrement aux hétérotopies dont parle le philosophe Michel Foucault.
L’artiste développe son travail in situ lors de résidences en France mais aussi à l’étranger (Australie, Autriche, Tasmanie, Algérie, Roumanie, Maroc, etc.) où elle attache un intérêt particulier au contexte et à la mémoire des lieux.
● 18h30 - Atelier de l'artiste
— Mercredi 19 novembre
Farida Hamak
Née en 1950
Vit et travaille à Lyon
h_farida@hotmail.com
Née en Algérie, Farida Hamak arrive en France en 1956 à l’âge de six ans et se forme à La Sorbonne (Paris), en poursuivant des études littéraires.
En 1977, elle devient reporter et intègre l'agence Viva. Elle s'attache à traiter les zones de conflits en Afrique et au Moyen-Orient, dont la guerre civile Libanaise ou l’arrivée des américains à Bagdad, jusqu’en 2003.
En 1982, elle travaille pour le magazine américain Newsweek à Beyrouth et collabore avec le milieu cinématographique, en particulier avec Jocelyne Saab, ainsi qu'avec des photographes comme Catherine Leroy, Françoise Demulder, Christine Spengler ou encore Don McCullin.
C’est à partir des années 2000 qu’elle commence à développer des projets photographiques personnels comme « Ma mère, histoire d’Une immigration » qui donnera lieu à un livre et un film. S'ensuit une succession de voyages et de découvertes territoriales : en Jordanie, avec le projet « Au détour du Jourdain », à Chalon-sur-Saône, dans le bassin minier de la Loire, puis en Algérie avec la série « Sur les traces ».
En 2024, elle termine son travail réalisé en Tunisie « Empreintes », qui fera l'objet de sa dernière exposition personnelle en 2025.
● 9h30 - Empreintes, exposition de Farida Hamak, Galerie Regard Sud, Lyon
Tirage d’après négatif couleur 6x7 Fine Art pigmentaire sur papier Canson Baryta - Format encadré 52 x 52 cm
Mosquée Ibadite du 8e siècle, Campagne Hafen Djerba, Tunisie
D’après tirage négatif 24x36 - Papier Hahnemühle Rag Barytha Format tirage encadré 52 x 35 cm - Format image 34,45 x 23 cm
Lisa Duroux
Née en 1981
Vit et travaille à Lyon
lisaduroux@gmail.com
Lisa Duroux explore des sujets tels que le corps, l’espace et le temporaire. Ses installations sculpturales en apparence inachevées oscillent entre une articulation poétique de l’espace et des paysages abstraits. L’un des motifs centraux du travail est l’interaction entre le corps et son absence.
Il s’agit d’une recherche autour de l’articulation, des ligaments, des mécanismes et de l’artificiel. En utilisant des matériaux de récupération combinés à des formes spécifiques modelées en céramique, Lisa Duroux travaille l’articulation d’un corps disloqué, androgyne, désarticulé, dur et doux à la fois.
[...]
Avec sa palette de couleurs qui laisse à la lumière le soin de percer entre les formes, les sculptures et installations de Lisa Duroux viennent détourner les matériaux industriels de leur dureté première et nous invitent à considérer l’articulation et les mécaniques d’un corps actuel (dé)connecté de son environnement.
Extrait du texte de Sophie Lvoff, 2017
● 10h45 - L’atelier des deux marches
Fabienne Ballandras
Née en 1968
Vit et travaille à Lyon
fabienneballandras@gmail.com
Fabienne Ballandras est artiste et enseigne à l’Ensba Lyon depuis 2019. La crise est au centre de l’iconographie développée dans son travail : crise sociale, politique, économique ou écologique. Sa production s’est longtemps mise en œuvre dans le domaine de la photographie, avec un principe particulier de reconstruction d’images à travers la fabrication de maquettes. Dans un mouvement d’élargissement de sa pratique, le dessin s’est imposé depuis quelques années comme le territoire principal de son activité, lui permettant d’approfondir sa relation à l’actualité, en l’ouvrant davantage aux univers du texte, de la description ou du documentaire.
● 14h - Atelier de l'artiste
D'après les images des manifestations en Syrie, Tunisie, Égypte, Libye, Yémen, Algérie en 2010 - 2012
● 15h30
VISITE
Le Cloître Art Contemporain
Présentation du lieu par Marie-Agnès Charpin
Exposition collective Le goût du bleu
Avec Coline Bublex, Martin Caminiti, Patrick Condouret, Pierre David, Coralie Duponchel, Wandrille Durufle, Frédérique Fleury, Laurent Galland, Jean-Lucien Guillaume, Rémy Jacquier, Reza Kabirnia, Frédéric Khodja, Per Lamdahl J, Lionel Larhuille, Jérémy Liron, Pascal Michalon, Suan Muller, Olivier Nottellet, Delphine Passadori, Gabriel Retif, Jean Reudet, J. Santos, Fabio Viscogliosi
Olivier Nottellet
Né en 1963
Vit et travaille à Lyon
nottellet@yahoo.fr
Dessinateur et peintre, Olivier Nottellet transforme ses carnets en installations parfois monumentales qui utilisent aussi bien la peinture que des objets manufacturés. Sa méthode emprunte au montage cinématographique pour livrer un univers singulier et poétique, parfois drôle et absurde, souvent habité de silhouettes masculines et bureaucratiques.
Il s’attache à transformer et à questionner les espaces qu’on lui confie, privilégiant les hypothèses de récits et la multiplication des points de vue. Les mots, le langage, viennent de plus en plus structurer ses dispositifs qui ambitionnent de fracturer nos compréhensions pour préserver les zones du possible trop souvent asservies à l’univoque.
● 16h15 - Atelier de l'artiste
- Photo : François Deladerrière
● 17h30
VISITE
Manifesta
Présentation du lieu par Céline Melon Sibille
Exposition collective La beauté est partout
Collaboration avec la Galerie Claire Gastaud
Avec Coraline de Chiara, Roland Cognet, Léo Dorfner, Delphine Gigoux-Martin, MC Mitout, Tania Mouraud, Milène Sanchez, Erik Schmidt, Vladimir Skoda
Marie-Claire Mitout
Vit et travaille à Lyon
mcmitout@gmail.com
Représentée par la Galerie Claire Gastaud, Clermont-Ferrand, Paris
« Marie-Claire Mitout est peintre, mais elle a toujours fréquenté "les contre-allées de la peinture". La série Les plus belles heures, qu’elle a commencée il y a une trentaine d’années, est une façon d’arpenter le temps comme elle arpente son art, avec un boulier chinois. Peindre pour dénouer les nœuds du monde, pour saluer la vie et la réécrire, telle est son entreprise. Elle la mène en s’inspirant d’histoires, d’instants ou de simples événements, de mots entendus, du goût d’une pomme ou de la rencontre avec un chat.
À ses débuts, pendant l’année 1990, elle a fait 300 peintures, toujours de mémoire. Elle s’était donné pour objectif de faire une peinture par jour pendant un an, tous les cinq ans. Après la deuxième série, elle a décidé de faire le même nombre de peintures, mais en cinq ans. Les tableaux s’organisent par familles, dont les membres sont plus ou moins nombreux, autour de thèmes comme la tragédie grecque, un Japon imaginé, des chemises magiques ou, tout simplement, des paysages… » […]
Extrait du texte Marie-Claire Mitout, dans les contre-allées de la peinture d'Anaël Pigeat, 2023
● 18h - Manifesta
Extrait de la série Les Plus Belles Heures - Bonnard, 135 peintures, gouache sur papier, 21 x 29,7 cm
Collection du Centre national des arts plastiques, Paris
Extrait de la série Les Plus Belles Heures, Fuji Dôme, Série 5, 2023
9 peintures, gouache sur papier, 21 x 29,7 cm
— Jeudi 20 novembre
Cédric Esturillo
Né en 1988
Vit et travaille à Lyon
cedric.esturillo@gmail.com
Mon travail artistique est nourri de références anciennes, voire antiques, tout en essayant d’imaginer un futur non advenu. À partir de déplacements formels et de correspondances synchroniques, j’interroge une évolution culturelle en expansion et la possibilité d’une histoire non linéaire, mais façonnée de couches successives.
Mes sculptures et installations puisent également leurs inspirations dans des imaginaires fantastiques, sacrés et marginaux. Tout en proposant une analogie entre mouvements culturels distants, je cherche à établir des alternatives aux réalités admises. En résultent des objets hybrides et hors du temps, qui par leur transformation physique et une dépendance singulière à l’histoire de l’art, interrogent le regard que nous portons sur les formes et les phénomènes culturels de notre monde.
● 9h15 - Friche Artistique Lamartine
Pierre-Olivier Arnaud
Né en 1972
Vit et travaille à Lyon
pierre-olivier.arnaud@wanadoo.fr
Représenté par art:concept, Paris et Skopia, Genève
Le travail de Pierre-Olivier Arnaud repose sur l’image, à savoir l’image en tant que motif mais qui tendrait à disparaître. Il s’interroge sur le statut que peuvent avoir ces images qu’il collecte, un statut relativement trouble de par la précarité même de ces motifs et de leur identité. C’est peut-être d’ailleurs pour cela que l’artiste ne se définit pas comme un photographe, qui prendrait une image pour ce qu’elle est et la donnerait à voir de façon immédiate et littérale. À l’inverse, c’est dans ce qu’elles ont d’invisible, de fragile, dans leur non évidence et dans les représentations et interprétations qu’elles peuvent susciter, qu'il travaille les images. S’éloignant d’un regard concret sur l’image, il produit une multitude de motifs souvent abstraits, presque toujours en noir et blanc, brouillant notre vision établie et « dé-sublimant » le visible.
Les œuvres de Pierre‑Olivier Arnaud offrent parfois une vision quelque peu sombre, directe et franche et nous apprennent à regarder autrement, afin d’outrepasser une beauté évidente, trop clinquante, et d’aller plus loin vers l’identité même de l’image.
● 11h, Artothèque de la Maison du Livre, de l'Image et du Son, Villeurbanne
● 12h
VISITE
Artothèque de la Maison du Livre, de l'Image et du Son
Présentation du lieu par Agathe Schnebelen et Valérie Sandoz
Exposition À travers l’évolution, nous voyageons, Andrew Lewis
● 14h, Villeurbanne
VISITE
URDLA - centre international estampe & livre
Présentation du lieu par Cyrille Noirjean et Marceau Baptiste
Exposition Brouhaha, Christian Lhopital
Christian Lhopital
Né en 1953
Vit et travaille à Lyon
christianlhopital@sfr.fr
Représenté par la Galerie 8+4, Paris
Directement avec le doigt ou en alternant le crayon, le pinceau ou encore un tampon à l’extrémité d’une tige de bambou, l’artiste trace, colle, brosse, gratte, estompe sur la feuille le pastel, le crayon de couleur, ou encore la poudre de graphite, laisse « dripper » la peinture acrylique, dilue et étale l’aquarelle, recouvre le collage de gesso puis rehausse quelques formes ou contours transparaissant encore. Les outils se relaient, les médiums graphiques et picturaux se mélangent pour faire émerger figures et nuées de la légèreté même des matières.
La virtuosité graphique de Christian Lhopital a souvent été soulignée mais elle ne compte que pour la formidable liberté de traitement qu’elle lui autorise. L’artiste la tient à distance en se maintenant constamment au seuil de la joliesse et du mauvais goût, de l’illustratif et du fantastique, du pathétique et du burlesque. […]
Extrait du texte L’Infinie liberté du dessin d’Anne Giffon-Selle, 2019
● 14h30, URDLA, Villeurbanne
20 panneaux de bois marouflé, 4,96 x 24,8 m
Collection Musée d’art contemporain de Lyon
Maïté Marra
Née en 1992
Vit et travaille à Villeurbanne
maite.marra@gmail.com
Ma démarche se nourrit de toutes les pratiques artistiques, particulièrement les images : la photographie, la vidéo, le cinéma et le montage, et s’appuie sur l’exposition et la mise en espace des œuvres afin de réfléchir aussi à l’échelle d’un lieu. Mon travail articule alors plusieurs problématiques dont les mises en formes sont multiples. […]
Un des enjeux de ma démarche artistique est de chercher, à travers les regards portés sur le monde qui m’entoure et leurs questionnements, un langage qui permettrait d’ouvrir un espace pour faire du commun, c’est-à-dire un langage à inventer, à articuler et jouer ensemble plutôt que de nous être imposé par des normes culturelles, morales, identitaires. Afin d’éviter de formuler de nouvelles injonctions, ce commun est une invention qui se renouvelle, en particulier par la place accordée au langage poétique.
● 15h30, URDLA, Villeurbanne
Vue de l’exposition Jeune création internationale, Institut d’art contemporain, Villeurbanne/Rhône-Alpes, 2022
Professionnel·les invité·es
Martial Déflacieux
Directeur de La Chapelle Jeanne d’Arc - Centre d’Art Contemporain d’Intérêt National et de l'École Municipale d'Arts Plastiques de Thouars
Formé à l'école des Beaux-Arts de Saint-Etienne, Martial Déflacieux a dirigé trois associations dédiées à la diffusion de l’art contemporain de 2000 à 2020 et a enseigné à l’UCA et l’ENSACF. Il est diplômé d’un DNSEP option art, d’un master 2 de direction culturelle de projets artistiques et d’un doctorat en histoire de l’art contemporain. Il dirige actuellement le centre d’art d’intérêt national La Chapelle Jeanne d’Arc et l’école municipale d’arts plastiques de Thouars.
Victor Secretan
Directeur de Le Château - Centre d’Art Contemporain et du Patrimoine d’Aubenas
Amandine Crey
Coordinatrice générale, Le Point Commun, Cran-Gevrier
Léa Lascaud
Curatrice indépendante et coordinatrice artistique de la Citadelle, Marseille
Travailleuse de l'art basée à Marseille, Léa Lascaud navigue entre différents métiers ; de la médiation à la production d'expositions, en passant par l'accompagnement d'artistes en résidence et la coordination artistique. Elle développe en parallèle une activité de curatrice indépendante se concentrant sur les scènes émergentes locales, cherchant à faire-valoir les réseaux d’artistes. Ses recherches s’intéressent à des théories politiques et poétiques de la subversion, de la transfiguration, de l’underground et de l'esthétique de la déviance.
Avec la participation ponctuelle de :
— Anne Favier, Commissaire d'exposition et Maître de conférences en Sciences de l'art, Université Jean Monnet, Saint-Étienne
— Morgan Labar, Directeur de l'École nationale supérieure des Beaux-Arts de Lyon
— Thierry Lévêque, Président de la Fondation de l'Olivier, Lyon
— Ariane Réquin, Indépendante en conseil et conception de projets artistiques, Lyon