
L'Âme primitive
Au début du siècle dernier à Paris, Zadkine est l’un des artistes qui inventent, en se tournant vers le « primitif », un nouveau langage sculptural. La radicalité de son œuvre témoigne alors, bien au-delà de recherches formelles, d’une défiance envers la civilisation moderne et ses valeurs.
« L’Âme primitive » met en regard et en perspective les œuvres d’Ossip Zadkine et de quelques artistes de son temps avec celles d’une sélection d’artistes vivants et de la deuxième moitié du XXe siècle dont la création puise aux mêmes sources, emprunte les mêmes questionnements. Près de cent œuvres sont réunies en un parcours embrassant l’ensemble des espaces du musée Zadkine : sculptures, peintures, arts graphiques et vidéos, - prêts exceptionnels d’institutions publiques, de collectionneurs, de galeries, d’artistes contemporains - dont certaines productions seront montrées pour la première fois.
COMMISSAIRES
Jeanne Brun, conservatrice en chef du patrimoine, directrice du développement culturel et du musée de la BnF,
Claire Le Restif, directrice du Centre d’art contemporain d’Ivry-le Crédac
Avec la collaboration de Pauline Créteur, attachée de conservation au musée Zadkine