Actualités des artistes
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Focus

Exposition collective
FRAC RÉUNION, Piton Saint-Leu
du 25/10/2025 au 19/12/2025

Documents d'artistes La Réunion s'associe au FRAC Réunion pour vous présenter l’exposition Focus, consacrée à quatre artistes présent·es à la fois dans le fonds documentaire de DDA et dans la collection du FRAC Réunion.
Le principe est simple : une salle, un·e artiste. Un format qui offre la possibilité de s’arrêter sur une proposition, de revenir sur un passage du travail en cours, ou de mettre en lumière une œuvre particulière.

À travers une diversité de médiums, Yassine Ben Abdallah, Cristof Dènmont, Chloé Robert et Pascale Simont développent des langages plastiques singuliers. Interrogeant l’Histoire et les objets sociaux, détournant et recomposant les signes, explorant des dimensions invisibles ou silencieuses et réinventant le corps, leurs œuvres ouvrent des territoires sensibles, sociaux et imaginaires.

Yassine Ben Abdallah propose une pratique de recherche qui se matérialise par le design, grâce auquel il questionne l’objet et plus particulièrement l’objet social. Il interroge la culture matérielle afin d’explorer la manière dont celle-ci forge des identités ou les transforme.

Cristof Dènmont développe une peinture nourrie de signes et de motifs composites, où se croisent pictogrammes, logos ou figures hybrides. En détournant ces images et en les combinant de façon inattendue, il construit un vocabulaire visuel en perpétuelle réinvention. Sa pratique interroge la circulation des signes et leur pouvoir de transformation, entre ancrage local et résonances globales.

En prenant le dessin pour point d’ancrage, Chloé Robert explore d’autres médiums tels que le textile, la fresque ou la vidéo, afin de révéler un monde à la fois fantasmé et incarné, peuplé d’animaux, de figures humaines et de créatures hybrides. Chacune de ses œuvres est une invitation (ou peut-être une mise en garde) à se reconnecter à ces espaces invisibles et silencieux qui persistent, et à l’infinie pluralité des dimensions du réel.

Dans les œuvres de Pascale Simont, le corps apparaît par fragments, oscillant entre cellule, organe et racine. Sa pratique hybride, entre peinture, aquarelle et sculpture, compose des cartographies organiques où chaque forme devient métamorphose. Elle déplace l’anatomique vers le quotidien et invente un langage plastique fluide, entre herbier et cabinet d’anatomie, intime et poétique.

Une proposition de Mathilde Rousselie et Anna Vrinat