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L’exercice consistant à définir, ou plus précisément peut-être, à catégoriser les productions récentes de Sébastien Maloberti telles que celles installées dans l’espace de la galerie Louis Gendre, révèlerait la difficulté initiale qu’il y a à circonscrire ce travail ainsi qu’à identifier les procédés nécessaires à son élaboration. Effectuant d’incessants va-et-vient entre figuration et abstraction (à moins qu’il ne s’agisse, ici, d’une habile trahison des deux genres), et négociant avec les moyens traditionnels de la peinture sans pour autant renier la matérialité du tableau, ces œuvres d’apparence diaphane, mais doucement chahutées d’accidents plus ou moins colorés, fondent leur ambiguïté visuelle sur la base d’une nature complexe.